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DJ Jacoviche - Parrain Tempo Latino 2012



Par Claire burckel et Delphine Fabius
Publié le 09/07/2012


« Sud Ouest ». Comment avez-vous connu le festival Tempo latino ?

Jacoviche. J’ai connu le festival grâce à mon père, un grand mélomane, et grâce au journaliste Enrique Romero « El Molestoso » (NDLR, rédacteur en chef d’« Antilla News » et parrain du festival en 1999). Depuis tout petit, je lisais ses articles sur le festival. Enrique Romero est un grand ami d’Éric Duffau et, en 2008, il m’a parrainé pour que je vienne mixer pendant le festival. Et ça fait cinq ans que je viens.

Pour vous, qu’est-ce qui fait que Tempo latino est un festival différent des autres ?

Jacoviche. Je pense que la personnalité de grand mélomane d’Éric Duffau joue beaucoup dans l’ambiance du festival. Sans compter le cadre : une ville si petite qui accueille autant de monde d’un coup avec des organisateurs et des bénévoles qui s’impliquent autant, c’est formidable !

Qu’aimez-vous particulièrement à Tempo latino ?

Jacoviche. J’aime cette osmose qui existe entre le public, les organisateurs, les bénévoles et les artistes. Et cet univers qui se crée autour des arènes et de la Conga : on a vraiment l’impression d’être en vacances. Je n’avais jamais mixé pour autant de monde. Et puis, tous ces gens qui félicitent les artistes dans la rue : c’est super comme ambiance.

Comment avez-vous pris goût à la musique latine plutôt qu’à une autre ?

Jacoviche. En fait, je suis un peu le prolongement de mon père. Il n’achetait pas des disques dans des magasins, mais à des marins qui revenaient du Panama par exemple et c’est avec cette musique qu’il m’a élevé. Il m’expliquait le rôle de la musique cubaine dans l’univers de la musique latine. Ensuite, j’ai choisi de me spécialiser dans la salsa new-yorkaise à partir des années 70.

Ma deuxième phase d’apprentissage, je l’ai vécue dans le ma- gasin de musique dans lequel je travaillais. Et j’ai aussi étudié l’influence du jazz dans la musique cubaine et toutes les influences qui l’ont enrichie. Je ne suis pas venu à la salsa pour la danse, mais pour sa culture et son histoire.

Pourquoi avoir accepté d’être parrain cette année ?

Jacoviche. Pour moi, être le parrain d’un festival qui a accueilli Compay Segundo est un luxe. Sans compter que nombre d’artistes importants ont aussi été parrains du festival. Dans ma carrière musicale, cela représente un prix. C’est pour cela que je considère que c’est un rôle important pour mon avenir.

Connaissez-vous bien l’autre parrain ?

Jacoviche. Nous nous sommes rencontrés à Tempo latino : il a aimé ma musique et il a vu que les artistes m’appréciaient. Il m’a même invité à passer de la musique à Perpignan.

Que pensez-vous de la programmation du festival cette année ?

Jacoviche. La programmation du festival me semble très intéressante. Les premières années, c’était une programmation très salsa : puis peu à peu, le festival s’est ouvert. Pour cette année, même si toutes les affiches sont prometteuses, je retiendrais surtout la soirée de dimanche : les Chiliens de Chico Trujillo vont proposer un grand show sur scène et Calle 13 sont de super-bons musiciens de Porto Rico.

Les puristes ne déconsidèrent-ils pas les DJ dans le monde de la musique ?

Jacoviche. C’est pour cela que c’est important que deux DJ soient les parrains du festival. Moi, avant d’être DJ, je suis mélomane : je ne mets pas des disques comme à la radio ! Et j’ai une véritable éducation musicale. En fait, être un bon DJ c’est comme être un bon cuisinier : il faut connaître les bons ingrédients.


Fuente - Texto - Periódico - Francia








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